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Hommage à notre grand-père (Claude Gignac) 1940 - 2022

Tout d’abord, nous tenons à vous remercier très sincèrement de vous être déplacés en si grand nombre pour souligner la vie de notre grand-père. Ça prouve à quel point il était aimé.


Aujourd’hui, nous avons décidé de lui rendre un dernier hommage dans la joie et la sérénité. Notre grand-père Claude, c’était un bon vivant et nous voulons prendre ces quelques minutes pour célébrer sa vie, célébrer l'homme qu’il a été au cours de ses 82 années de vie.

Pour ceux et celles qui le connaissaient bien, vous savez à quel point il avait le cœur sur la main, toujours prêt à aider son prochain. Pour nous, ses petits-enfants, il a été un pilier dans la famille car on savait que l’on pouvait compter sur lui à tout moment. Oui, il avait sa vieille qu’il aimait tant derrière lui pour le motiver et lui dire quoi faire et c’est pour ça qu’on va en parler aujourd’hui parce que grand-papa, sans sa vieille ce n’était pas grand-papa !


Combien de fois il nous a amené au centre d’achat avec notre grand-mère et nous a attendu des heures dans l’auto pendant qu’on magasinait. On revenait dans l’auto avec nos 8 sacs de magasinage et on l’entendait siffler ses classiques préférés à « Cité Rock détente ». Il était d’une patiente sans borne. Si la vieille disait : tycoun, amène-nous chez Oscar acheter des bonbons ou tycoun, on s’en va à Mascouche voir un match de hockey à Maxime, il était le premier dans le camion pour rendre nos vies de petits-enfants meilleures. Ou bien il était le premier dans l’auto pour être certain que ce n’est pas notre grand-mère qui conduirait. Ça, ça va rester un mystère ! 😊


C’était toujours lui aussi qui nous amenait à nos soupers de Noël. Rappelez-vous à quel point il chauffait au maximum dans l’auto. On était 7 dans son camion, le chauffage était dans le tapis, lui avait son manteau d’hiver monté jusqu’au cou et moi, il n’en manquait pas beaucoup pour que j’enlève mon soutien-gorge tellement j’avais chaud ! Et c’était la même chose dans son appartement, s’il faisait moins de 25, il avait froid, pourtant il avait beaucoup de chair à aimer. D’ailleurs j’aimerais le remercier de m’avoir légué son double menton ! Par contre, en regardant l’audience, je me rends compte que je ne suis pas la seule à qui il l’a légué !


Grand-papa était quelqu’un d’assez routinier, il fallait que son camion soit devant la porte quand il habitait à Mtl. C’était dont important ! Son camion c’était comme sa deuxième femme. D’ailleurs c’est pour ça que c’est toujours lui qui nous faisait le lift peu importe où nous allions. Je me rappelle qu’à mon adolescence, il venait toutes les semaines à mes rendez-vous médicaux avec moi. Sa vie se résumait à rendre service aux autres.


On se souvient très bien de la joie qu’on avait de voir débarquer nos grands-parents à la maison, on a été tellement gâté, pas juste en cadeaux (oui lorsqu’on faisait une liste de cadeaux de Noël, il achetait la liste au complet 😉) mais on était aussi gâté en temps de qualité et en amour !


Il avait ses petites habitudes comme écouter the « price is right », la météo, les nouvelles. Chez lui, il y avait toujours le poste de musique Vidéotron des classiques souvenirs qui jouait. C’était une certaine façon pour lui de se rappeler ses années de jeune garçon.


C’était un vrai travaillant, il a travaillé pendant des années comme boucher chez Raphaël et frères. D’ailleurs, on s’est toujours demandé comment un boucher pouvait autant aimer le jambon en canne ! Il adorait voir ses petits-enfants manger, il disait toujours à Kevin : tu te bourres, tu te bourres ! Ça le rendait heureux de nous voir manger tout ce que grand-maman sortait sur la table quand on était chez lui.


Ensuite il est devenu homme à tout faire pour Sheldon. Ce job nous a apporté des moments inoubliables en famille car on allait souvent travailler avec lui. Nous espérons qu’il a pu le retrouver et lui serrer la main là-haut. Bref, on va toujours se souvenir de lui comme quelqu’un qui n’arrêtait jamais.


Sa vie a été chamboulé à plusieurs reprises à commencer par lorsqu’il a décidé d’aller vivre avec mon père, Kevin et moi à la suite du décès de ma mère. Tout ça dans le but de nous aider. Encore une fois, on ne le dira jamais assez, sa vie se résumait à aider ceux qu’il aimait.

Ensuite dans les dernières années, il a appris que sa femme était atteinte de la maladie d’Alzheimer ce qui l’a beaucoup fait souffrir. Mais malgré toutes ces embuches il est toujours resté lui-même. Il a su surmonter ces épreuves avec brio et rester près de sa femme jusqu’à la fin. Il est parti la tête tranquille en sachant qu’il la laissait entre bonne main.


Une chose est sûre, c’est qu’on gardera un merveilleux souvenir de son passage parmi nous. Pour terminer sur une note positive et dans le but de célébrer sa vie, nous aimerions que tout le monde fasse leur plus beau sourire et donne une bonne main d’applaudissement pour honorer la vie de Claude Gignac. On t’aime grand-papa !






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